Fin du papier : frein psychologique et organisationnel

Fin du papier : frein psychologique et organisationnel 

Le papier comme support de transaction a vocation à disparaître progressivement. Le monde de mobilité dans lequel nous évoluons aujourd’hui nous permet, avec une carte bancaire, un smartphone ou encore une tablette, de payer ou de présenter notre billet de transport. La dématérialisation de la Société est en route, tant dans les banques que dans les entreprises avec la mise en place d’un parcours digital. Nous assistons à un élan de tous les services dans ce sens. Et pourtant, le papier reste un vecteur très utilisé souvent pour maintenir une organisation en place qui semble fonctionner. Dans beaucoup de transactions, le papier reste utilisé pour une partie du processus entraînant des ruptures et une augmentation des risques.

On assiste donc à l’organisation d’un double process : le papier d’un côté et le numérique de l’autre. C’est rassurant pour une structure qui n’est pas parfaitement prête pour les nouvelles technologies. Mais doublonner les circuits peut engendrer des dysfonctionnements, créer des zones d’incompréhension et augmenter le risque de fraude, notamment sur des transactions papier. En effet, le papier rassure mais il reste plus facile à manipuler, à tromper. On peut facilement usurper des identités. Le papier est un faux ami. Le garder reviendrait à se réfugier dans une piscine pour éviter une inondation.
L’objectif du processus de validation est de garantir l’authentification des acteurs et l’intégrité de la transaction. Cette sécurité est largement renforcée avec le numérique.
Il faut donc faire l’effort, et on en a les moyens, de surpasser le frein psychologique et adapter son organisation au monde numérisé.
On sait faire beaucoup mieux qu’avant avec le numérique. Sachons saisir cette opportunité !

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