EDITO

Transformation

« Cash & payment », un des plus vieux métiers du monde sans mauvais jeux de mots, est une activité qui aurait eu toutes les raisons de rester figée dans ses bonnes vieilles méthodes et ses instruments résistant au changement. Les habitudes et l’obsession sécuritaire militaient en ce sens. Pourtant, le secteur bancaire s’est engagé dans une dynamique d’innovation.

C’est sans doute parce que la banque est au cœur de toute activité commerciale. Ses métiers ont su complètement se transformer pour accompagner et même prendre une part active dans l’évolution des services.

Les moyens de paiement sont devenus peu à peu des services de paiement utilisant les dernières technologies. La frénésie du Big data révolutionne notre quotidien et dans le même temps nous assistons à une redistribution des rôles. La banque offre des services étendus et innovants et le commerçant, avec le Cashback entré récemment en vigueur en France, est amené à distribuer des espèces. Les rôles ne sont pas inversés, ce sont les secteurs qui se sont rapprochés. Les technologies et l’innovation créent les conditions d’une symbiose poussée entre le secteur bancaire et les entreprises.

Notre environnement et les projets passionnants que nous conduisons chez nos clients de plus en plus diversifiés se situent maintenant dans des écosystèmes réunissant des acteurs de toutes sortes. Ils intègrent les créateurs et développeurs de nouvelles technologies, les producteurs de services, les commerçants, les logisticiens et les experts de la sécurité. Ensemble, ils nous permettent des assemblages dont nous ne voyons à ce jour que les prémices des performances à venir. Aujourd’hui, nous maîtrisons le temps réel dans les paiements et le suivi des positions de compte, les financements, le suivi des opérations et le lien avec la livraison des produits et services. Nous avons également beaucoup progressé dans l’analyse des comportements pour anticiper la demande et diriger le client vers des services adaptés. Demain de nouvelles technologies et de nouveaux acteurs feront progresser encore plus le secteur bancaire.

L’innovation, qui bouscule parfois les vieux systèmes, contribue à leur progression et fait désormais partie de notre quotidien.
strong>Retrouvez Syrtals aux Journées de l’AFTE 2018

Syrtals sera présent les 13 et 14 novembre au Palais Brongniart pour Les Journées de l’AFTE 2018.

Les experts et partenaires de Syrtals vous proposeront explications et démonstrations d’initiatives innovantes en matière de paiement.

Retrouvez le programme complet sur le site de l’événement : https://www.afte.com/les-journees-de-lafte-edition-2018

CASH MANAGEMENT

Morcélisation et spécialisation des offres de services de paiement

Les moyens de paiement ont fortement évolué et répondent à des usages de plus en plus disparates. Au fil du temps, les moyens de paiement ont laissé la place aux services de paiement…

Il n’y a pas si longtemps, les entreprises et les particuliers disposaient de quelques moyens de paiement, peu nombreux et répondant chacun à des usages limités. Le chèque, anciennement dominant, avait pour caractéristiques essentielles de maintenir le payeur décisionnaire de l’acte de paiement et, dans le cadre des entreprises, offrait un délai de paiement et donc de la trésorerie complémentaire. Le prélèvement était l’outil privilégié des entreprises pour maîtriser la date d’encaissement et éviter les retards de paiement. Le virement était systématique pour les salaires et, dans certains cas, le paiement des fournisseurs. La carte bancaire a progressivement remplacé le chèque pour les paiements de proximité, grâce à son utilisation plus simple par rapport au chèque. Ces usages étaient sensiblement normalisés et offraient une marge restreinte pour la mise en place d’une stratégie de moyens de paiement. Pour reprendre une expression fréquente aujourd’hui, il est tentant de dire que « ça, c’était avant ».

Certes, les moyens de paiement sont presque les mêmes aujourd’hui, mais leur usage a radicalement changé, notamment grâce aux services qui leur sont maintenant associés et à l’arrivée des smartphones. Il est dorénavant possible d’associer sa carte bancaire et son smartphone (Apple Pay, Google Pay), il va bientôt être possible d’effectuer un virement immédiat dont le bénéficiaire disposera des fonds en quelques secondes, les paiements en ligne peuvent être réglés par prélèvement, etc. De nouveaux services s’appuient sur des préoccupations comme :

– le parcours client (plus ce sera simple à payer, plus j’augmenterai la satisfaction de mes clients),

– la sécurité (la fraude sur la carte via les achats en ligne conduit à trouver des alternatives à la communication des données de la carte),

– les opportunités commerciales (si j’ai une clientèle habituée à payer par smartphone, je dois proposer une solution d’encaissement de ce type, par exemple Alipay ou WechatPay), etc.

Les offres de service existantes intègrent les moyens de paiement à la stratégie commerciale. Par exemple, si je peux encaisser immédiatement les versements faits par les épargnants, je leur garantis que les fonds sont plus rapidement investis ; si je peux indemniser mes assurés dans la journée, ils pourront plus facilement faire réparer leur voiture ou faire des travaux dans leur logement ; si je propose un mode de paiement auquel mes clients sont habitués, ils viendront chez moi plutôt que chez mon concurrent, etc. De même, les services de paiement servent de garantie au paiement. Cela se retrouve dans les ventes de voitures d’occasion avec Dépopass par exemple.

Les services se multiplient et portent sur tous les usages : B2C, C2B, B2B, P2P, C2C, C2G, etc.

Les services associés aux paiements vont morceler les offres à destination des entreprises et des particuliers et les spécialiser pour répondre à des usages de plus en plus différents. Le moyen de paiement sera relégué au second plan pour privilégier le service. Il sera en revanche difficile de tous les connaître, mais, d’une part, le chargé d’affaires sera toujours présent pour conseiller son client et lui proposer les offres répondant à ses attentes et, d’autre part, l’effet buzz assurera la promotion des services les plus satisfaisants.

RUBRIQUE GESTION DU RISQUE DE FRAUDE

La frénésie du Big Data

Cette frénésie du big data est-elle le lit de dangers pour les paiements ? Le smartphone devenu addictif, toutes générations confondues, est le premier mouchard, géolocalisant l’usager et aspirateur de données. Demain, ce seront les enceintes, qui nous écoutent déjà, qui pourront participer à l’acte de paiement.

 Plusieurs risques, tous liés à la perte du contrôle de cette machine à données, ne doivent pas être sous-estimés. Le danger pour les utilisateurs est la collecte à leur insu de données personnelles, qui viennent alimenter des algorithmes d’intelligence artificielle ou de machine learning servant souvent plus les intérêts des sociétés au détriment des usagers. Neuf Français sur dix sont préoccupés par la protection de leurs données, notamment celles collectées en ligne. En cas de dysfonctionnement avéré, cela pourrait se traduire par des class actions comme aux États-Unis. En corollaire, le risque juridique et financier de fuite ou de perte de données : dernièrement, une grande banque australienne a reconnu avoir perdu des données de 20 millions de ses clients. Le risque d’authentification et le vol ou l’usurpation de l’identité : utilisera-t-on les mêmes identifiants biométriques pour accéder aux réseaux sociaux ou aux applications que ceux donnant accès aux comptes bancaires ? Le risque d’image concerne principalement la propagation des fake news via les réseaux sociaux, qui pourrait atteindre la réputation d’un acteur des paiements, associé à un réseau social ou une appli défaillante. Enfin, le risque de non-protection de la vie privée demeure une inquiétude récurrente pour les utilisateurs.

Et pourtant, l’obsession de la protection de la vie privée n’est-elle pas excessive lorsqu’il s’agit de paiement ? N’est-il pas plus facile de donner l’accès à son historique bancaire qu’à ses conversations sur WhatsApp ou Messenger, si c’est pour bénéficier d’usages facilités et de meilleures conditions d’achat ? Il faut, en effet, distinguer l’accès à la donnée de son utilisation. Pour réussir la construction de l’édifice data, les acteurs du paiement ne devront pas suivre la devise officieuse de quelques grands du Net « Move fast and break things », ou « Aller vite et tant pis pour la casse », qui pourrait mener à l’effondrement du système data, privilégiant préférentiellement une vue à très court terme. Dans la mesure où les données viennent alimenter des usines intelligentes, qui produiront les règles et les normes de la société humaine de demain, leur maîtrise devient une clef des pouvoirs médiatique, économique et politique. C’est tout l’enjeu pour les paiements. Chaînon essentiel de l’économie, les acteurs des paiements offrent une infrastructure alliant sécurité et éthique, il est encore temps pour eux de jouer leur carte maîtresse dans le tourbillon du big data.

SYRTALS CARDS & BEYOND

Cartes Commerciales, la concurrence s’intensifie !

C’est sur le terrain des cartes BtoB que les banques doivent maintenant faire face à de nouveaux acteurs. Les nouveaux entrants offrent des services innovants qui séduisent de plus en plus TPE et PME. Même si les banques restent pour le moment les premiers émetteurs de cartes, la bataille s’annonce rude.

Accentuée par l’épopée des banques en ligne, des Fintech et néo-banques, et par l’avènement des nouveaux statuts issus des directives européennes successives (établissements de paiement ou de monnaie électronique), la concurrence fait rage dans le domaine des offres BtoC où l’on constate pléthore de propositions gratuites ou low cost émanant des banques elles-mêmes ou de leurs filiales (ex : Eko par CA ; Enjoy de BPCE ; Boursorama ; Ing…), de la grande distribution (ex : C-Zam de Carrefour) et de nouveaux entrants (ex : Nickel – désormais BNP Paribas ; Orange Bank ; Créacard ; N26 ou Revolut…).

Désormais, c’est sur le terrain des cartes BtoB que les banques doivent de plus en plus s’habituer à cohabiter avec des acteurs d’un nouveau genre. Elles s’étaient faites une « raison » de la puissance ou de la spécialisation de certains acteurs comme American Express ou Air Plus (filiale de Lufthansa) sur les cartes corporate et les cartes logées, ou bien de celles de pure players des cartes fuel/fleet (Wex, Fleetcor, Sodexo, DKV, UTA ‒ désormais Edenred) qui se développent dans l’expense management…, il leur faut désormais compter sur d’autres concurrents ciblant les segments des indépendants, TPE et PME.

Ces nouveaux entrants s’appellent Mooncard, Qonto, Spendesk, Anytime, Viabuy, C2A, … pour n’en citer que quelques-uns. Même ceux qui ont démarré avec des offres BtoC, comme N26 et Revolut, ont intégré dans leurs catalogues des cartes et services destinés aux petites entreprises.

Pour se différencier et perdurer sur ce marché déjà encombré, ces émetteurs utilisent des ingrédients bien connus des offres grand public : souscription online aisée et rapide ; applications web et mobile aussi pratiques que bluffantes ; tarifs compétitifs et transparents… Ils y ajoutent des fonctionnalités indispensables pour séduire la clientèle des entreprises telles que : catégorisation des dépenses, reporting détaillé et compartimenté, émission de cartes physiques et virtuelles, paramétrage fin des droits et limites d’utilisation selon le profil des utilisateurs, outils d’administration, alertes et notifications temps réel, gestion automatisée des notes de frais, intégration avec les logiciels de gestion, cash back, etc.

Dans l’équation de leur business model, ils peuvent aussi compter sur la rémunération de la commission d’interchange qui reste, pour les cartes rattachées aux comptes bancaires des entreprises, à un niveau encore confortable et supérieur à 1 % pour les cartes Visa et Mastercard.

À date, les banques restent, et de loin, les premiers émetteurs de cartes business et corporate. Malgré leur position dominante et leurs efforts visant à étoffer leurs offres de services au fil des ans, leurs moindres agilité et rapidité d’exécution pourraient à terme les pénaliser face à des concurrents plus percutants et ainsi mettre en péril une partie de leurs activités « cartes commerciales » qui génèrent encore un PNB conséquent et profitable.

L’histoire n’est pas écrite, la guerre des cartes BtoB ne fait que commencer !

Retrouvez Syrtals Cards sur les Salon Banque & Innovations 2018 et TRUSTECH 2018 

Salon Banque & Innovations 2018

Angelo Caci animera la table ronde  « Néo-banques : quand la bataille devient internationale » à 13 h 30 sur le Salon Banque & Innovation 2018 le mardi 16 octobre au Pavillon d’Armenonville

Retrouvez le programme complet sur le site de l’événement http://www.banqueetinnovation.com

Trustech 2018

Angelo Caci animera la session sur Mobile Payments & Wallets : the War is Declared le Mercredi 28 novembre à 14 h

Retrouvez toutes les informations sur le site de l’événement : https://www.trustech-event.fr

NOUVEAUX SERVICES DE PAIEMENTS

Le « Cashback » enfin autorisé en France

Le Cashback, récemment en vigueur en France, apporte de nombreux avantages mais présente aussi quelques risques…

La pratique du Cashback permet aux commerçants d’encaisser une prestation par carte bancaire et de remettre, à la demande du client, du numéraire dont le montant sera comptabilisé sur le paiement réalisé avec la carte. Cependant, et bien que présentant un intérêt pour les clients, l’apparition du Cashbackn’est pas sans risque.

Il faut rappeler, dans un premier temps, que la pratique du Cashback n’entre pas dans le champ des services de paiement couvert par la directive « DSP 2 ». Autrement dit, il n’est pas nécessaire d’être un prestataire de services de paiement pour proposer ce type de services.

Il revient donc aux États membres d’autoriser ou non le Cashback et d’en déterminer les modalités. Contrairement à nos voisins européens, les modalités d’application du Cashback ont été adoptées récemment en France par la loi du 3 août 2018.

Il en résulte que les personnes qui exercent des actes de commerce et en font leur profession habituelle peuvent fournir des espèces à l’utilisateur de services de paiement dans le cadre d’une opération de paiement pour l’achat de biens ou de services (Art L112-14 nouveau du CMF). Il s’agit, toutefois, d’une possibilité et non d’une obligation pour les commerçants, qui peuvent, par ailleurs, demander une rémunération pour le service rendu.

Cette pratique, qui a l’avantage d’attirer une clientèle plus importante en magasin, permet de mieux gérer les encours de caisse, de faire face à la fermeture d’un grand nombre d’agences bancaires et à l’absence de distributeurs automatiques, mais présente, en revanche, des risques liés à la circulation de faux billets ou au blanchiment.

Pour pallier ces risques, la loi de 2018 prévoit d’encadrer l’utilisation de cette pratique en fixant, d’une part, le montant minimal de l’opération de paiement d’achat de biens ou de services dans le cadre de laquelle des espèces sont fournies et, d’autre part, le montant maximal en numéraire pouvant être décaissé dans ce cadre (Art L112-14 du CMF). À date, le décret qui précise les modalités de fourniture du service n’a pas encore été publié. Une fourchette de 100 à 150 euros a été évoquée lors des débats au Sénat. Par ailleurs, la Banque de France peut, en cas de menace pour la qualité de la circulation fiduciaire ou d’événement exceptionnel ayant pour conséquence d’entraver de manière significative l’approvisionnement de billets en euros, autoriser temporairement un plafond supérieur ou inférieur à celui qui sera fixé par décret.

DOSSIER

Interview de Interview Pierre Fersztand

Rencontre avec Pierre Fersztand pour évoquer les évolutions du Cash management et le rôle des cabinets de conseil pour les banques.

1/ Le Cash Management est en pleine évolution : quelle est votre vision du marché ?

L’environnement économique est actuellement très volatil en raison des événements géopolitiques successifs non prévisibles comme le Brexit, l’élection de Trump et plus récemment la Catalogne, ainsi qu’une menace grandissante de la cyberfraud. Cet environnement contribue à générer un niveau de risque accru pour les Corporates.

Par ailleurs, les nouvelles réglementations et directives de conformité rendent la tâche du trésorier plus complexe. Dans ce contexte, il doit pouvoir s’appuyer sur des partenaires fiables et pérennes, capables de jouer un rôle d’advisor pour les accompagner et les guider au mieux dans leurs prises de décision.

De même, l’essor de la robotique, de la digitalisation a conduit à la création d’un nouvel écosystème avec des acteurs déjà établis comme les banques, les entreprises et des nouveaux entrants tels que les Fintech, les prestataires de services financiers tiers et les start-up. Au sein de ce nouvel écosystème, nous avons développé de nouvelles méthodes de travail, de conception en mode agile et de nouvelles formes de coopération et de co-création pour répondre au plus près des besoins de nos clients, et ce toujours dans une démarche de Banque soucieuse de sa responsabilité sociale et environnementale.

Pour le Cash management, ces évolutions se traduisent par le développement de paiements instantanés qui pourraient s’imposer comme une alternative idéale pour les entreprises. Celles-ci pourraient voir leurs risques d’impayés diminuer et améliorer ainsi leur situation de trésorerie. L’expérience client est, quant à elle, améliorée avec la digitalisation du KYC et les ouvertures de comptes, offrant davantage de rapidité, simplicité et efficacité pour les entrées en relation. Le recours à l’intelligence artificielle et à la robotique ouvre également de nouvelles voies pour améliorer certaines offres comme la couverture de change et la prévision de trésorerie.

2/ Quelle posture les acteurs historiques prennent-ils avec l’arrivée de nouveaux entrants et les nouvelles technologies ?

Le paysage des paiements évolue avec les changements réglementaires, technologiques et les comportements clients.

Un important changement est celui des API/ open banking. Il s’agit d’un nouveau mode collaboratif (Fintech, fournisseurs informatiques) qui permettra aux clients une connectivité simplifiée et moins coûteuse pour accéder aux services de trésorerie via des API.
Ces API présentent deux principales opportunités : offrir, d’une part, une gamme plus complète de méthodes de paiement disponibles pour les acheteurs puis, d’autre part, améliorer l’expérience client en intégrant davantage d’offres combinées à valeur, de Fintech.
Ce nouveau mode collaboratif permet aux entreprises de bénéficier de l’agilité des nouveaux entrants tout en tirant parti des standards robustes des banques ainsi que de leurs protocoles de sécurité.

BNP Paribas a lancé un programme global pour identifier et sélectionner des Fintech et collaborer en mode agile sur des secteurs de niche. Au cours de 2017, nous avons identifié plus de 250 Fintech en Cash management. Nous en avons présélectionné 60 et nous nous sommes engagés dans des projets actifs avec 10 d’entre elles. L’objectif de ce programme est d’identifier des vraies propositions à valeur ajoutée, pour voir de quelle manière elles peuvent s’intégrer dans la chaîne de valeur, et tout en respectant les standards de sécurité de la banque.

3/ Comment voyez-vous l’évolution du partenariat avec les cabinets de conseil ?

Nous entretenons depuis toujours une grande proximité avec les cabinets de conseil. Ils font partie de notre écosystème. Nous apportons chacun notre domaine d’expertise, nous sommes donc complémentaires pour contribuer à l’édifice et mieux servir nos clients. L’arrivée de nouveaux acteurs marché dans le contexte actuel mouvant est une bonne opportunité pour renforcer nos liens et délivrer toujours plus de valeur à nos clients.

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